L’extracteur en jus-tice

Clôture de la cagnotte : Waouh Merci ! Vous êtes fous !! Merci merci !! Nous avons atteint l’objectif en à peine plus d’une heure alors on préfère clôturer la cagnotte.
On ne pensait pas que ça irait aussi vite !!! C’est dingue, quelle émotion, merci !! Grâce à vous, nous pouvons continuer l’esprit bien plus tranquille. Nous aurions pu laisser la cagnotte monter en prévision de l’avenir judiciaire, mais par soucis d’honnêteté, nous préférons la clôturer.
On aura peut-être besoin de votre générosité plus tard, en fonction de la procédure, mais promis, désormais, on vous tiendra au courant de tout cet aspect judiciaire, autant que faire ce peut bien sur !

Il est temps pour nous de vous dévoiler une partie de ce qui se passe en coulisses pour notre collectif de citoyens bénévoles. Longtemps nous avons fait en
sorte de ne pas faire état publiquement d’un aspect particulier et très désagréable de notre engagement : les procédures judiciaires.

Il y a un an, un de nos membres a été doxxé par une salariée de l’entreprise de Thierry Casasnovas. Nous vous en parlions de manière très succincte dans cet article. Tout a été constaté par huissier, et une plainte a été déposée dans la foulée pour usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération (Articles 226-4-1 du Code Pénal).

Mais les attaques n’ont pas cessé : Thierry Casasnovas et sa salariée se sont permis de faire plusieurs vidéos et publications sur les réseaux sociaux où ils citaient nommément ce membre de notre collectif, assorties de propos diffamant et d’insultes, provoquant une vague de haine, de harcèlement, et même de menaces de mort (faisant l’objet de signalements Pharos).

Par conséquent, la plainte pour doxxing contre la salariée s’est vu alimentée de ces nouveaux éléments, doublée d’une nouvelle qualification pour harcèlement par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique (Article 222-33-2-2). Et une autre plainte a été déposée à l’encontre de Thierry Casasnovas pour ce même motif.

Mais le plus délicieux dans tout ça, c’est qu’en décembre dernier, ce membre ayant déjà subi doxxing et menaces, a été convoqué à la gendarmerie suite à deux plaintes déposées contre lui par des proches de M. Casasnovas. Et ce pour des motifs de dénigrement et de harcèlement. On lui reproche par exemple d’avoir partagé la réponse écrite sur un groupe Facebook* d’un coach RGNR qui conseillait à une mère de nourrir son enfant en bas âge avec un régime 100% crudivore. Ce coach considère que cette publication dénigre son entreprise…
*erreur de notre part : ce n’était pas sur Facebook mais sur un groupe de discussion lié à sa formation payante au sujet des enfants

Et ce n’est pas fini. Alors que notre chaîne YouTube était menacée de disparition à cause d’une requête abusive de M. Casasnovas auprès de la plateforme, tout le collectif a reçu une mise en demeure nous intimant l’ordre de cesser toute attaque envers Thierry Casasnovas, par le biais de son avocat. Nos vidéos avaient presque toutes disparues et nous étions sommés de nous taire ! Mais vous le savez, nous avons continué notre travail d’information avec la même rigueur. 

Bien que la mise en demeure concernait le collectif, c’est encore une fois le même de nos membres qui a finalement fait l’objet d’une plainte émanant de Thierry Casasnovas lui-même au motif de harcèlement. Et ce fut l’occasion, une nouvelle fois, d’une convocation au commissariat et à plusieurs heures d’audition en tant que mis en cause dans un dossier totalement fantasque où il nous est reproché d’avoir simplement et factuellement rapporté des propos ou des actes. 

Toute cette judiciarisation autour de notre travail nous a appris plusieurs choses. Certains sont prêts à utiliser la justice pour faire taire leurs opposants (nous pensons ici fortement à Grégoire Perra que nous saluons). Non, nous ne voulons pas nous taire, et oui, nous irons au bout de nos plaintes. Et, très honnêtement, on espère que tout cela sera l’occasion de démontrer devant un juge le bien fondé de nos actions et la véracité de tout ce que nous avons publié à ce jour, et ainsi de pouvoir enfin parler du fond de cette affaire.

Seulement voilà, pour nous assurer de la réussite de nos procédures, et pour réagir au mieux aux plaintes et autre mise en demeure, nous avons été obligés de prendre conseil auprès d’un avocat. Depuis des années, nous regrettons que si peu de victimes osent porter plainte contre ces figures de mouvements à caractère sectaire. En voyant à quel point c’est difficile, onéreux et chronophage, nous comprenons mieux les immenses barrières rencontrées. Mais par souci de cohérence, nous irons jusqu’au bout pour faire valoir nos droits.

Vous le voyez, un bras de fer judiciaire est en cours et nous ne comptons pas nous laisser intimider par toutes ces poursuites bâillon. Nous avons confiance en la justice. Elle aime les faits. Et nous aussi !

Malheureusement tout cela engage des frais, et il est temps pour nous de vous demander de l’aide. Notre travail bénévole ne nous permet pas de prendre en charge l’aspect financier découlant de ces trois plaintes contre l’un d’entre nous.

Longtemps nous avons espéré pouvoir vous laisser en dehors de tout ça, mais notre chiffre d’affaires s’élevant à 0 euros quand celui de la partie adverse frôle les 2 millions (source), nous ne pouvons pas vraiment nous défendre aussi aisément sur le terrain juridique.

Voilà, nous y sommes, on a besoin de votre aide pour nous aider à subvenir à nos frais de justice. Faites en fonction de vos moyens, ne vous privez pas pour nous. Un moyen supplémentaire de nous aider, c’est aussi de partager à vos groupes ou sur vos réseaux!

Par souci de transparence, vous trouverez ici toutes les factures auxquelles nous devons répondre, et nous nous engageons à vous tenir informés autant que possible des démarches à venir.

Pour nous soutenir :

Cagnotte en ligne pour nous soutenir

Relire notre tribune #CitoyensDuWeb sur libération.fr

Les factures de l’huissier et l’avocat :

(cliquez pour voir en plus grand)

One thought on “L’extracteur en jus-tice

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